Seul avec les Dieux du Vent.

Seul avec les Dieux du Vent.
Personnage joué: Matthew Bink
PV Libre
(C'est à dire que le topic sera fait SEULEMENT avec la première personne qui réponds.)

Chaque être humains a son monde parfait. Il rêve de le voir, de le sentir, d'y aller, d'y habiter. Quand il se sent seul ou triste, il l'espère. Chaque fois où il est totalement heureux, il sait que son monde est proche. Et chaque humains attendra son monde parfait un jour. À jamais ou périodiquement.
Si Matthew Bink s'était créé un monde parfait, il aurait beaucoup ressemblé au paysage que l'on voyait de la terrasse extérieur de l'America Express. Il était seul sur la sienne et en profitait. La vue était splendide. Ils étaient en pleine campagne. Le ciel était d'un bleu parfait. Mais un ciel vide est moins intéressant qu'un ciel avec plusieurs beaux nuages blancs et pelucheux. Il était environ 18:00, et c'est à cette heure que le Soleil envoie le plus bel éclairage.
Il faisait briller la mer qui s'étendait au loin. Elle était calme, mais avec quelques petites vagues. Elle s'étendait à perte de vue. En fait, c'était l'océan Atlantique. Ensuite, à ses bords, il y avait une magnifique plage de sable fin et étincelant. Elle était vide de tout: D'humains comme d'algue ou de trace. Ensuite, il commençait à y avoir de la végétation. L'herbe était verte et fraiches, et de temps à autres, on voyait une petite maison rustique, mais accueillante. Les seuls arbres qui poussait étaient des peupliers. Leurs feuillent était traversée par la lumière, envoyant un éclairage vert dans tout les sens, puisque le vent fort faisait virevolter les feuilles vertes.
Et ce vent! Il était encore plus puissant sur le train. Matthew aimait fermer les yeux, face au vent et sentir ses cheveux amenés. Et aujourd'hui, à voir l'herbe qui bougeait, Les cerf-volants des enfants et les feuilles des peupliers, on aurait dit que tous les dieux du vent étaient sortis et dansaient. Il faisaient une grande fête, de la mer aux montagne qui s'étendait de l'autre coté du train, envahies par des sombres forêts.
Oui, c'était un paysage de rêve, surtout avec une musique que Matthew entendait de l'intérieur, mais ne pouvant la discerner, à cause du bruit du vent.
Mais revenons à notre personnage. Dans cette environnement mélodieux et si délicieux, Matthew se sentait bien, loin des problèmes d'enlèvements. Il soupait dehors. Puisque c'était un train de riche, la nourriture était riche. Mais Matthew n'était pas du genre à toujours manger du caviar et des viandes chères. Il mangeait simplement du jambon avec de pâtes et du lait. C'était simple et délicieux.
Matthew était une des rares personnes venant d'une famille riche et sophistiquée qui n,était ni snob, ni difficile. Il aimait la simplicité. Sentir le vent, manger bien, regarder le spectacle qu'offrait le paysage à la place des grands spectacles... Ceci était un vrai bonheur.
il continuait à rêvasser devant cette lumière. Oh, il venait de voir un pygargue à tête blanche au loin. Tiens, dans cette herbe, il y avait un lièvre. Oh! De l'autre coté, c'était un daim! Comme c'était plus beau que des pigeons et des goélands de ville! Même que, à la mer, les goélands étaient différent de ceux des villes. Il était plus gracieux, mince, beau. Oui, quand on se nourrit de Mc Do à longueur de journée, on finit par perdre la grâce que nos ancêtres ont gagné en mangeant du poisson et des crustacés. Comme ces goélands était beau, sur leurs rocher, à regarder le monde avec un air noble et supérieur, sans se battre pour une frite collé à du miel!
Matthew avait vécu toute sa vie à la campagne. Ses parents avait un «château» sur un énorme terrain. Il passait des journées entière à faire des randonnés à la rivières, aux ruisseaux, à la forêt, etc qui entourait son logis. Sinon, il restait avec sa soeur autour de la maison, à explorer l'herbe ou l'étang aux carpes japonaises. Il avait donc toujours aimé la nature et elle était comme sa 2e soeur. Il était terriblement heureux, car il savait que l'argent de sa famille et les héritage de ses ancêtres n'étaient pas gagné en détruisant sa soeur non-naturelle.
S'il avait su qu'il allait devoir rester enfermé dans ce train pour un temps indéterminé, il aurait fait pression pour pouvoir apporter un animal. Un chiot, un chaton, une perruche, un furet, un poisson rouge! N'importe quoi! Il se serait même contenter d'un ver de terre rouge de Californie ou d'un groupe de alvin de Truite arc-en-ciel du lac Ontario! Mais non, il devait se contenter d'attendre sur la terrasse jusqu'à sa sortie.
Et sortir? Allait-il sortir, où se faire enlever? Peut-être qu'on ne ferait que ne jamais retrouver le train, quand il serait enfin plein... Zut! Les doutes et l'anxiété était revenu. Non! Ils n'avaient pas le droit. Qu'ils retournent chez des gens qui ont encore plus de raison et qui en ont besoin! Comme Miss Saigon... Lui, il allait refermer les yeux et se laisser bercer par le vent.
Notre personnage se serait endormit ici, s'il n'avait pas entendu des valets parler dans un wagon.
La solitude est parfois aimée des gens, et parfois détestée. En ce moment, Matthew n'aurait échanger sa solitude contre rien au monde. En fait, il n'était pas seuls. Les dieux du vent, de la lumières, de la mer, des peupliers, de toutes la nature l'accompagnait! Quoique, s'il avait une personne avec qui parler, ce serait encore mieux. Bah... ça dépend de la personne...

Messages : 583 Date d'inscription : 31/07/2009 Age : 30

Jessica, comme d'habitude, se demandait que faire. Elle avait l'impression de tourner en rond depuis qu'elle était montée à bord. Elle n'avait plus fait de natation depuis maintenant... Ça faisait combien de semaines qu'elle était dans ce train? Elle ne savait plus. Elle avait passé la journée à jouer de la guitare, qu'elle avait (heureusement) prise, et à lire, comme d'habitude. Heureusement qu'il y avait une bibliothèque dans l'America Express! C'est là qu'elle passait le plus clair de son temps quand elle n'était pas dans sa suite.

Elle était d'ailleurs dans sa suite, qui était bien rangée si on oubliait le lit qui était sens dessus-dessous et sur lequel était amoncelé plein de CD, de livres, sa guitare et son vieil iPod. Elle se dit qu'elle devrait ranger ça pour pouvoir dormir au soir mais, comme à son habitude, remit ça à plus tard. Elle prit son iPod, le mit dans la poche de son jeans, alla se recoiffer puis sortit de sa suite. Ne sachant pas où aller, elle prit la direction des terrasses extérieures pour prendre un peu l'air. Elle se dit qu'avec un peu de chance elle verrait le mer, ce qui la consolerait un (tout petit) peu de ne pouvoir nager.

Arrivée sur une terrasse, elle vit qu'elle était déjà occupée et, voyant qu'il avait les yeux fermés, ne le dérangea pas et alla s'appuyer sur la balustrade. Elle remarqua à la lueur du soleil qui faiblissait qu'on pouvait voir l'océan au loin, ce qui lui fit le plus grand bien. Elle était perdue dans ses pensées et dans ses souvenirs. Plus précisément, elle était revenue à ce jour où sa mère lui avait dit qu'elle était une sirène et qu'elle avait répondu en rigolant qu'elle n'en était pas une, elle était un dauphin! Elle rit doucement toute seule à ce souvenir. Elle devait avoir neuf ou dix quand cette discussion avait eu lieu... Sa mère la reverrait-elle un jour, se ferait-elle enlever, resterait-elle coincée dans ce train ou pourrait-elle en descendre? Le tête pleine de question, les yeux remplis d'image du passé mêlé à l'océan au loin, elle n'avait même plus conscience du vent dans ses cheveux : ils flottaient sur l'eau et c'était tout!

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